Bobo-Dioulasso, la ville en quelques mots
Bobo-Dioulasso est une ville située au sud-ouest du Burkina Faso en Afrique de l’ouest. Deuxième ville du pays en nombre d’habitants (un peu plus de 500 000), elle est située au carrefour des axes routiers reliant le Mali, le Niger, la Côte d’Ivoire, et le Ghana. De par sa situation géographique, Bobo-Dioulasso est le plus grand centre économique de l’ouest du Burkina. La tradition orale soutien que Bobo-Dioulasso a été créée en 1050 par des agriculteurs bobo. Cependant la question fait débat chez les historiens. Anciennement dénommée ville de Sya, son nom actuel provient de l’agrégation des ethnies Bobo et Dioulas et de So qui signifie « maison ». Bobo-Dioulasso est donc sémantiquement la maison des Bobo et des Dioulas. Bobo est de ce fait intrinsèquement pluriethnique et multiculturelle. On y parle indifféremment bobo, dioula, peul, français… Plus couramment, on la désigne sommairement « Bobo ».
Dogons
Les Dogons sont un peuple du Mali, en Afrique de l’Ouest. Leur population totale au Mali est estimée à 700 000 personnes1. Ils occupent la région, nommée Pays Dogon, qui va de la falaise de Bandiagara au sud-ouest de la boucle du Niger. Quelques Dogons sont installés dans le nord du Burkina Faso, d’autres se sont installés en Côte d’Ivoire. Les Dogons sont avant tout des cultivateurs (essentiellement du mil) et des forgerons. Ils sont réputés pour leur cosmogonie et leurs sculptures. La langue parlée par les Dogons est le dogon qui regroupe plusieurs dialectes. Il existe aussi une langue secrète, le sigi so, langue réservée à la société des masques. Les Dogons sont liés avec l’ethnie des Bozos par la parenté à plaisanterie (appelée sinankunya au Mali). Dogons et Bozos se moquent réciproquement, mais, parallèlement, se doivent mutuelle assistance.